You are currently viewing De l’Oktoberfest au fest noz
De l’Oktoberfest au fest noz
Hallo et bonjour ! Nous sommes Sarah et Franziska, deux Allemandes en service volontaire européen (SVE) sur Redon depuis septembre et octobre. Le SVE nous permet de faire des projets de 10 mois à l’étranger.

De l’Oktoberfest au fest noz

Hallo et bonjour ! Nous sommes Sarah et Franziska, deux Allemandes en service volontaire européen (SVE) sur Redon depuis septembre et octobre. Le SVE nous permet de faire des projets de 10 mois à l’étranger.

Sarah est la blonde, Franziska la brune

Moi, Sarah, je travaille à la Fédé pour des projets de théâtre etavec des enfants et des jeunes dans les espaces jeunes et les écoles. L’aide et l’animation pour les jeunes en situation de handicap moteur à la Clarté sont ma mission à moi, Franziska.

En automne, nous avons été bien accueillies. Le Pays de Redon est sympa et chaleureux. Ce territoire n’est pas trop grand et il y a beaucoup de choses à faire : le cinéma, le théâtre, les associations de sport, les bars, le marché et aussi les petits festivals d’automne. Même si nous ne connaissions pas encore beaucoup de monde, nous avons bien profité de la « Bogue » tout comme de la « Fête des fruits de l’automne » à Peillac. C’était notre première rencontre avec la culture bretonne très particulière et très appréciable.

La France et l’Allemagne sont des voisins et ont des cultures plutôt similaires. Les fêtes citoyennes qui incluent le fameux « Fest noz » correspondent aux fêtes populaires du vin ou de la bière dans les petites et grandes villes allemandes dont la plus connue l’« Oktoberfest » à Munich. Cependant, les habitudes de consommation d’alcool en Allemagne sont différentes, on ne pourrait pas imaginer commencer dès midi avec un ou deux verres de vin.

Comparés aux coutumes allemandes, les repas français sont des vraies fêtes, on prend beaucoup de temps pour faire un apéro, en parlant et en grignotant, et on partage toujours un vrai menu avec plusieurs plats avec beaucoup de gens, que cela soit la famille, des amis ou des collègues. Chez nous, le temps pour manger est plus limité et prend moins de place dans la journée de travail. C’est le week-end ou au cours de soirées au restaurant qu’on apprécie le repas tel que l’on fait ici chaque jour.

La politesse nous paraît plus importante et surtout plus chaleureuse ici qu’en Allemagne. Chez nous, se faire la bise est une chose complètement inconnue et impensable, et ici, on apprécie vraiment quand on dit bonjour à quelqu’un. On voit que même pour les enfants, c’est important.

Par contre, les routes sont peut-être un autre monde : nous avons toujours l’impression que tous les conducteurs sont très pressés, peu importe si c’est à Paris ou dans une petite ville comme Redon. Étant des Allemandes, nous avons l’habitude qu’on respecte les autres… sauf la vitesse, surtout sur les autoroutes.

Parce que parler les langues étrangères pose peut-être certains problèmes aux Français, nous avons pas mal amélioré notre français. Nous n’aimons pas seulement la langue mais aussi la France et les Français. A tel point que nous avons un plan toutes les deux : étudier en France après le volontariat !

Sarah et Franziska

Merci à Lydia, de la Mapar, pour son aide.