Batailles fantastiques

A la section « jeux » de l’Amicale laïque de Redon, on pratique les jeux de plateau, les jeux de cartes à collectionner, les jeux de rôle et les jeux de figurines. Parmi ces derniers, plongée dans l’univers bien à part des jeux de batailles fantastiques avec Florent Missire.

Crédit photo : Amicale laïque de Redon

Alors, je ne sais pas trop par où commencer… 9ème âge, c’est un jeu communautaire. Il a été créé par les anciens joueurs de Warhammer Battle. On dit du jeu qu’il est communautaire car il est entretenu et perfectionné par sa communauté de joueurs.

Pour comprendre le fonctionnement du jeu, on peut le comparer aux échecs. Une partie réunit deux joueurs comme aux échecs, mais au lieu d’avoir des pions (cavalier, tour, roi…), les joueurs disposent de différentes unités (ou bataillons) avec leurs caractéristiques propres : héros, fantassins, cavalerie, artillerie, monstres…
Les joueurs choisissent parmi les 16 unités issues de l’imaginaire fantastique (humains, elfes, nains…). Un certain nombre de points est attribué à chaque unité.

Moi je joue l’une des deux factions humaines, l’Empire de Sonnstahl. Pour personnaliser mon armée, je suis une thématique « mercenaires » pour le choix de mes figurines. Par exemple, j’inclus des chevaliers du « Royaume d’Equitaine » (inspirés des mythes de la quête du Graal) pour ma cavalerie ou des machines de guerre des « Nains » pour mon artillerie.

Chaque partie a un objectif, parmi les 6 objectifs officiels du livre de règle. L’objectif retenu, et valable pour les deux joueurs, va guider les choix stratégiques. Un objectif peut être par exemple de capturer un décor ou de protéger une zone pré-déterminée.

Enfin, à la place de l’échiquier que l’on connaît aux échecs, on a un grand tapis de jeu (la taille standard est de 120×180 cm) qui représente le champ de bataille. Sur ce tapis, on dispose différents décors avec des règles spécifiques (par exemple, une forêt permet de donner un couvert aux unités pour les protéger des tirs).

Le jeu

Une partie se joue en 6 tours par joueur, soit environ 3h30 de jeu.
Au lieu d’avancer un pion chacun son tour, chaque joueur avance l’ensemble de ses troupes pendant son tour.
Comment ? Au lieu d’avancer sur des cases comme aux échecs, chaque unité a une valeur de mouvement en pouces et on utilise des réglettes ou des mètres pour mesurer jusqu’où peuvent se déplacer les unités.

Le joueur décide d’entreprendre une action avec ses unités. Par exemple, “est-ce que ma catapulte réussit son tir ?” ou “est-ce que mon magicien a réussi son sort ?”. L’issue de ces actions va être résolue par des jets de dés.
Exemple : si la règle de ma catapulte dit que je touche ma cible sur “4+”, cela veut dire qu’un résultat au dé de 1, 2 ou 3 sera un échec et un 4, 5 ou 6 sera une réussite. J’ai donc 50% de chance de réussir. C’est pourquoi les bons joueurs sont généralement bons en calcul de probabilités pour faire les bons choix stratégiques (et ne pas s’en remettre au hasard pur).

Le vainqueur est celui qui a le plus de points, en cumulant les points des unités perdues par l’adversaire et des points bonus si l’objectif est rempli. On soustrait les points correspondant à ses propres pertes.

Crédit photo : Amicale laïque de Redon

Tester le jeu

Des parties d’initiation sont proposées par la section à la demande. Le club organise des parties avec d’autres clubs ou joueurs des alentours. Et il participe à des tournois à l’extérieur, notamment en Normandie en tournoi par équipe (la 3ème édition a lieu les 11 et 12 novembre).

C’est une activité très complète aussi car il y a une grande part de créativité. Nous jouons avec des figurines en plastique, en résine ou en métal, qu’il faut assembler et peindre. Il y a d’ailleurs très souvent une note de peinture attribuée dans les tournois. Cela valorise la qualité de la peinture, l’originalité aussi (on peut s’amuser en modélisme à donner un thème à ses figurines).

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A retrouver dans le numéro de novembre-décembre 2023

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