Avec des membres du Collectif Handipilotes (1) et pour la deuxième année, Cactus a suivi une visite de terrain d’une délégation dans le centre de Redon.
Objectif de cette visite : constater les difficultés qu’ont les personnes en situation de handicap pour se déplacer et partager ces observations.
L’espace public n’est pas adapté à leurs contraintes : trottoirs trop irréguliers et dangereux (rue Notre-Dame, rue Saint-Michel…), dénivelés trop importants (rue des Chaffauds), absence de « bateaux » (descente de trottoirs) qui provoquent chutes et détours importants, surface inadaptées…
C’est surtout la difficulté à être considéré comme des acteurs essentiels des aménagements de la ville qui provoque la colère des membres du collectif.
Comme il y a un an, Cactus a plusieurs fois sollicité la Ville de Redon mais encore une fois… c’est silence radio après une semaine et demi d’attente de réponse.
Pourtant, l’an dernier, par la voix de sa conseillère municipale déléguée au handicap, Rola Abi Fadel, la mairie se disait « être bien consciente de la problématique » mais entend aborder le sujet du handicap globalement. La mairie promettait ainsi « une feuille de route pour une meilleure prise en compte du handicap dans l’action municipale« .
- Le collectif Handipilotes, membre de la commission Accessibilité de la ville, regroupe plusieurs associations actives sur le sujet : La Fédé, Handi’mobile (basée à Rieux), les APEA (Appartements de Préparation et d’Entrainement à l’Autonomie, situés 48 rue Thiers à Redon) affiliés à l’APF (association des paralysés de France), l’association Un fauteuil pour l’étang (basée à Fégréac) et l’OFIS (office intercommunal des sports).
Sont apparus dans l’ordre d’apparition dans le reportage, Patrick Dubois (Un fauteuil pour l’étang), Léa Guillonnet, résidente aux APEA, et Julie Thoris, animatrice sociale aux APEA.
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