C’est suite à un appel lancé par l’hôpital de Redon que 36 bénévoles interviennent au centre de vaccination. Une aide qui permet de mieux accompagner le public, de l’accueil dans le gymnase jusqu’à l’espace de surveillance d’après-injection. Rencontres avec trois d’entre eux.
Les 85 professionnels de santé volontaires peuvent depuis la mi-avril compter sur l’aide de personnes bénévoles pour apporter ce supplément d’humain à cette vaste campagne de vaccination.
Ce jeudi matin, c’est Dominique Martineau qui assure l’accueil à l’entrée de la salle de sports Lucien-Poulard.
Un simple bonjour et un sourire que l’on devine facilement derrière son masque ont un effet positif. Avant l’intervention des bénévoles, il fallait se diriger directement dans l’espace d’attente et attendre qu’une secrétaire vous appelle.
Désormais, il y a toujours une personne bénévole pour accueillir le public. « Si les gens sont accueillis par un sourire, ça se passe plutôt bien « , explique cette retraitée qui travaillait à l’hôpital de Redon dans les services administratifs.
A la recherche de la 7ème dose
S’engager a été une évidence pour elle : « il y a un an, j’avais fabriqué des masques en tissu à l’appel de la mairie de Saint-Perreux. Quand j’ai eu écho de cet appel à bénévoles, je ne me suis pas posée de question. Il faut y aller ! «
« Je m’assure que les personnes ont bien rendez-vous. Certains ont des questions. Et puis, il a quelques personnes qui se présentent sans avoir de rendez-vous, certaines demandent s’il reste des doses… Je rappelle juste les consignes. » Dominique Martineau vient deux demi-journées par semaine, soit 2 fois 4 heures.
Occupée à désinfecter les chaises en plastique de l’espace de surveillance, Nathalie Gicquel est réellement enthousiaste. Nathalie a toujours été bénévole, à l’école de ses enfants, pour le trail de Saint-Perreux. Actuellement sans travail, elle n’a pas hésité non plus à proposer son aide.
« Je fais le lien entre l’infirmière qui vaccine et les gens, explique Nathalie. Parfois, ça m’arrive de soutenir une personne, de l’aider à se déshabiller. Il y a beaucoup de gens d’un certain âge. Et après l’injection, je l’accompagne jusqu’à la zone de surveillance. Les gens sont généralement très satisfaits de la manière dont ils sont pris en charge. C’est vraiment bien de faire ça ! «
Michel Seguy, élu dans sa commune de Saint-Perreux (il y a un noyau dur issus de cette commune !), vient également 2 fois par semaine. « Par tranche de 4 heures, c’est bien, une journée complète c’est trop« , estime-t-il.
Boucher à la retraite, Michel vient simplement donner de son temps. Nettoyage régulier des chaises, transmission des feuilles de liaison entre la secrétaire, l’infirmière et le médecin qui vient rappeler les consignes après l’injection… Michel a le sentiment d’être utile.
Selon le centre hospitalier, depuis l’ouverture le 8 février du centre de vaccination au gymnase Lucien-Poulard, 13 674 injections ont été réalisées. Le centre réalise 2 338 injections par semaine.
Lire l’article par sur le site daté du 2 avril sur les chiffres de la vaccination à Redon : Lire l’article
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