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De la lecture pour l’été

Pas d’été sans lecture ! Fais-moi les poches a pensé à vous et vous propose une sélection de petits formats à glisser dans les valises. Pour lire, tous les prétextes sont bons, ils vous sont même fournis ! Alors, vous, pourquoi allez-vous lire cet été ?

Lire… pour se remettre du Brexit

vacances anglaise

Embrassez qui vous voudrez, Joseph Connoly (Points)

Immersion dans l’humour « so british », avec Joseph Connolly et ses Vacances anglaises (rebaptisé Embrassez qui vous voudrez après son adaptation au cinéma par Michel Blanc), un roman à plusieurs voix, où chacun fait bonne figure mais a beaucoup de choses à cacher.

Opération Sweet Tooth, Ian McEwan (Folio)

Ambiance espionnage avec Opération Sweet Tooth. Les services secrets en pleine guerre froide réalisent une opération sur la monde culturel et les écrivains. Pour servir l’intérêt de la couronne, la belle Serena Frome, littéraire contrariée ayant dû suivre des études de Mathématiques, doit approcher, pour le comte du MI5 et de sa majesté, des écrivains. Sa mission, si elle l’accepte  : influer avec subtilité sur le contenu possiblement pro-soviétique des ouvrages. Mais être une taupe n’est pas un rôle facile. Surtout avec une sensibilité littéraire. Un roman idéal pour se plonger avec plaisir dans une époque politiquement compliquée pour le royaume. 

coeExpo 58, Jonathan Coe (Folio)

L’histoire, romancée, du pavillon britannique à l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. La modernité, symbolisée par le flambant neuf Atomium, est à l’honneur. Et en pleine guerre froide, chaque pays a à coeur de se montrer en avance sur son voisin. Bruxelles devient une vraie tour de Babel, où la géopolitique semble céder sa place aux amitiés internationales. En apparence du moins. Car les services secrets britanniques sont bien présents, à l’affût derrière le moindre bosquet avec un burlesque détonnant  ; les soviétiques sont dans les intrigues d’espionnage, certains personnages disparaissent subitement. Et pendant ce temps-là, Thomas Foley, le responsable du pavillon britannique, découvre une vie festive très éloignée de la morosité de sa routine londonienne. Le Foreign Office lui a confié la responsabilité d’un pub, le Britannia, qui rencontrera un franc succès. Une parodie réussie du roman d’espionnage, où causticité et burlesque se partagent la part du lion.

Passé imparfait, Julian Fellowes (10/18)

Le scénariste de la série Downtown Abbey  : les derniers temps de la vieille aristocratie britannique, dans les années 60. Tiraillements entre mouvement hippie et présentation à la reine, codes compliqués des bonnes manières et velléités d’affranchissement, aspirations de millionnaires avec des comptes en banques de plus en plus dégarnis, Passé imparfait, c’est l’histoire d’un univers qui s’achève dans la douleur. Et ce qui peut surprendre les Français, c’est le caractère très récent de cette « révolution ».

Lire pour… décrocher des écrans

théorie tartineLa Théorie de la Tartine, Titiou Lecoq (Livre de poche)

La Théorie de la Tartine retrace l’évolution de nos pratiques quotidiennes en 10 ans de banalisation d’internet. Relations, business, rapport aux médias, horizontalité de la parole, les personnages du roman font tous face à des domaines qui évoluent au rythme du big data. L’association des personnages est hétéroclite, un seul lien entre eux : internet. Un web-journaliste, une étudiante en proie aux premiers porn revenge de l’histoire, un hacker adolescent asocial font connaissance un peu par hasard dans une première affaire en 2006. On les retrouve 10 ans plus tard, toujours solidement accrochés au rocher internet. Mais en 10 ans, l’outil a fait beaucoup de chemin.

Titiou Lecoq sait allier humour et sujets plus profonds. Véritable réflexion sur la toile, La Théorie de la tartine est aussi un roman léger et plaisant, dont les relations humaines, finement observées, constituent l’épicentre.

 

Lire pour… être un pro du sport

lola lafonLa petite communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon (Babel)

JO de Montréal 1976. Le monde entier a les yeux rivés sur la très jeune Nadia Comaneci, prodige de la gymnastique. Avec une question : quel est donc ce pays, la Roumanie, qui sait si bien préparer ses athlètes ?

Biographie documentée en même temps que pur exercice fictionnel, ce roman traque tous les gestes techniques, toutes les exigences de la préparation physique, mais aussi le rôle d’une jeune fille frêle et exceptionnellement douée dans une Histoire qui la dépasse. Les Ceaucescu feront en effet de la jeune fille un outil de communication imparable aux yeux du monde, pour la dissimuler ensuite lorsqu’elle prendra trop de place.

Dans ce roman, il est bien sûr question d’exercices à la poutre, mais aussi d’écoutes téléphoniques, de denrées en polystyrène dans les vitrines des magasins, de gratuité de la scolarité, d’excellence.

La tranchée d’Arenberg, Philippe Delerm (Folio)

Zidane, Zatopek, Anquetil, Richardson, Manaudou… Les noms des sportifs qui accomplissent des exploits résonnent familièrement, bercent (notre) quotidien en nous rendant visite à travers l’écran de la télé. Philippe Delerm a capté dans cet ensemble de textes une panoplie d’événements sportifs ayant marqué la mémoire collective. De photo finish en sprint décisif, de hors-jeu douteux en farandole dans les vestiaires, de réclamation à l’arbitre en service à la cuillère, une radioscopie légère et parfois nostalgique des grands moments du sport français depuis les années 60.

Carton jaune, Nick Hornby (10/18)

Etre un fan de foot est une chose, le vivre comme une véritable obsession en est encore une autre. Pour écrire son autobiographie, le Britannique Nick Hornby a choisi un angle précis : sa vie ponctuée par les matchs des Gunners d’Arsenal, de l’enfance à l’âge adulte. Et, sur près de 30 ans de présence au stade d’Highbury, ce prisme permet bien des observations sportives, sociales ou affectives.

Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, Haruki Murakami (10/18)

Ecrivain et coureur de fond, Murakami considère complémentaires les deux activités. Courir 10 kilomètres par jour est pour lui une épreuve dont la difficulté n’a d’égale que le travail d’écriture : rigueur, endurance, passages à vide et sensations de plénitude sont autant de points communs entre les deux expériences, et les leçons d’une activité nourrissent l’autre.

 

Lire…pour se rafraîchir en cas de canicule

O'FarellEn cas de forte chaleur, Magggie O’Farrell

Eté 1976, en pleine canicule. Chez les Riordan, famille irlandaise installée à Londres, c’est la stupéfaction : Robert, le père, a prélevé de l’argent sur son compte et a disparu. Rien ne semble expliquer le geste de ce retraité paisible.

Les trois enfants, éparpillés au quatre coins de Londres ou de New-York vont devoir, à leur corps défendant, se retrouver pour épauler leur mère et mener l’enquête. Pas facile de faire coexister l’enfance et la vie d’adulte, le passé et l’avenir, des personnes qui ont bien du mal à se supporter. Les Riordan vont pourtant faire des concessions, mettre leur vie entre parenthèses pour une durée indéterminée afin de retrouver l’un des leurs et comprendre cette disparition, dans laquelle les secrets du passé et des origines jouent un rôle conséquent. C’est sur un ferry pour l’Irlande que l’aventure familiale se transforme en road-movie. La fraîcheur retrouvée, les pensées et les décisions semblent s’organiser avec plus de facilité pour chacun. Une escapade familiale pleine de tendresse. (10/18)

L’île des chasseurs d’oiseaux, Peter May (Actes Sud)

Direction les Hébrides extérieures, en Ecosse. L’inspecteur Fin Macleod, originaire de l’île mais exilé à Edimbourg, est chargé d’enquêter sur un meurtre étrange, rappelant celui sur lequel il enquête dans le capitale écossaise. Plus l’enquête avance, plus les souvenirs de Fin resurgissent. Plus qu’un roman policier, une véritable cure d’iode sur les landes baignées de l’odeur de la tourbe, une rencontre avec des traditions ancestrales au son du vocabulaire gaëlique. 

Cyanure, Camilla Lackberg (Actes Sud)

Amateurs de féérie de Noël et de grandes tablées familiales conviviales et sans arrière pensée, passez votre chemin. On a beau chercher dans la littérature, l’évocation des fêtes de fin d’année s’accompagne la plupart du temps de situations au mieux « nerveuses », au pire apocalyptiques. Pas de repos pour les braves enquêteurs suédois, par exemple. Dans Cyanure, la reine du polar Camilla Läckberg envoie son policier Martin Molin passer le réveillon dans sa belle famille, sur une île de la côte ouest. Evidemment, il fait froid, mais ajoutez à cela la tempête de neige, des révélations fracassantes et un empoisonnement, et voilà la perspective d’un Noël chaleureux avec boulettes de viande, chandails en jacquard et feu de bois crépitant qui s’éloigne à grands pas.

003129474Une part de ciel, Claudie Gallay (Actes Sud)

C’est dans le massif de la Vanoise que la Française Claudie Gallay plante le décor de Une part de ciel. Le roman réinvente le calendrier de l’avent, avec une attente, un compte à rebours, celui du retour d’un des piliers de la famille. Sera-t-il là pour Noël ? En attendant, pour Carole qui a quitté la montagne depuis longtemps, l’heure est aux concessions familiales. Les échanges sont cash entre frères et sœurs, les conflits larvés ne demandent qu’à ressortir à tout moment. Ce qui n’empêche pas une tendresse sincère de s’exprimer. Un véritable roman d’ambiance où la montagne en hiver incarne un personnage à elle seule.

Déneiger le ciel, André Bucher (Sabine Wespieser poches)

André Bucher, l’auteur de Déneiger le ciel, associe les paysages de montagne enneigée aux rêveries d’un homme mûr. David, 60 ans, est déneigeur dans une commune de la vallée du Jabron, dans les Alpes de Haute-Provence. Alors qu’il avance dans la neige hostile à la rencontre de son « fils de rechange » venu réveillonner avec lui, ses pensées, oniriques, poétiques, délirantes ou nostalgiques se succèdent, dans la lenteur et le contact perpétuel à la nature. En prise avec le passé, mais bien en accord avec le monde qui l’entoure, ce roman est tout en douceur.

Les Nuits de la Saint-Jean, Viveca Sten (Le livre de poche)

Archipel de Stockholm. En proie à des soucis conjugaux, Nora a trouvé refuge dans sa maison de vacances avec ses deux garçons. Mais le grand air n’a pas que des bienfaits. Lors d’une partie de jeu en forêt, les enfants font une découverte macabre. S’agirait-il d’une partie du corps de la jeune fille disparue sur l’île quelques mois auparavant ? Nora se retrouve malgré elle mêlée à cette sordide affaire. Et l’enquête laisse parfois place à des moments d’angoisse intense. Impression d’être suivie, présences étranges dans le voisinage, silhouettes nocturnes. Ajoutez à cette ambiance un parallèle avec l’histoire d’un jeune homme vivant sur l’île un siècle plus tôt, et vous obtenez la recette parfaite du polar d’été !

Lire… pour avoir des idées de menus

41j8TubjH5L._SX304_BO1,204,203,200_Le dîner, Herman Koch (10/18)

Le dîner se déroule aux Pays Bas. Dans ce « grand » restaurant, bonnes manières riment avec bonne chère, et la retenue n’a d’égale que l’élégance. Ca, c’est pour le cadre, la petite musique de fond. Car c’est de violence et d’amoralité dont parle ce roman, dont l’originalité est de tisser ses pages autour d’une seule unité de temps, ce fameux dîner. Deux frères, qui ont reçu une bonne éducation et évoluent dans les sphères privilégiées d’un pays développé, ont élevé leurs enfants, devenus adolescents. Un jour pourtant, les rouages se grippent, avec une brutalité inouïe. Les fils vont commettre un acte haineux, honteux, scandaleux, incroyable. Quelles réactions vont adopter leurs parents ? Où se place, au bout du compte, le curseur de la morale quand on tient à sauver sa peau, sa famille, les apparences ? Plus on approche du dessert et plus l’auteur nous bluffe. Herman Koch souffle le chaud et le froid sur ses lecteurs en les tenant en haleine et en les amenant où ils ne veulent sans doute pas aller : de l’autre côté de la bienséance.

La singulière tristesse du gâteau au citron, Aimee Bender (Points)

En découvrant les premières lignes de La singulière tristesse du gâteau au citron, de l’Américaine Aimee Bender, on se dit que tous les ingrédients romanesques classiques sont là : une vie de famille à Los Angeles, avec père, mère, garçon et fille. Une mère un peu triste, un père un peu distant, un grand frère un peu différent, et une jeune fille narratrice, Rose, qui s’accommode de tout ça. Mais un jour, en croquant à pleines dents dans le gâteau au citron avec nappage chocolat que lui a préparé sa mère, toutes les données vont se décaler, permuter, changer de sens. Rose ressent, en mangeant ce gâteau, l’état d’esprit qu’avait sa mère au moment de le concocter. Bien pratique, me direz-vous, mais on n’entre pas sans risque dans le coeur des autres. Les touches discrètes et successives d’informations étranges font adhérer le lecteur, en douceur, à une idée un peu folle… fantastique.

Petites infamies, Carmen Posadas (Points)

Un petit tour en Espagne pour finir, avec Petites infamies, de Carmen Posadas, un roman à l’ambiance résolument inspirée d’Agatha Christie. Néstor Chaffino, traiteur de renom, est retrouvé congelé dans une chambre froide. Le huis-clos se resserre sur les invités de la soirée, qui auraient tous eu une bonne raison de refroidir le chef. Suspense et cynisme au menu.

Lire… pour retomber en enfance

une histoire de sableUne histoire de sable, Benjamin Desmares (Rouergue)

Jeanne, 16 ans, fille unique, part s’enterrer avec ses parents geeks à la mer pendant une semaine de vacances en plein février. Ambiance sinistre, maisons fermées, commerces vidés à la hâte en attendant la saison prochaine : il y a tout pour déplaire à une ado. Sans parler du vent. Et du sable. Ce sable qui s’infiltre partout. Tellement présent qu’on pourrait le compter. D’ailleurs, c’est ce qu’elle va faire, Jeanne, compter les grains de sable pour que les journées s’écoulent plus vite.

Heureusement, rapidement, Jeanne rencontre deux garçons. Ils sont étranges, Bruno et Alain, les deux frères, avec leurs coupes au bol et leurs survêts flashys. Mais au moins, ils sont là. C’est toujours mieux que la mémé à vélo qui ne parle jamais mais dont tout le monde parle en prenant soin de baisser le ton. Mieux aussi que le PMU où on ne sert que du thé pas terrible et où tout le monde parle d’histoires du coin auxquelles elle ne comprend rien. Mieux que le chat, qu’il a fallu traîner en vacances et qui miaule faux. C’est surtout mieux que ses parents, qui ont le don de l’exaspérer rien qu’en respirant.

Jeanne, Bruno, Alain. Ils passent des heures assis sur le perron d’une maison originale, à moitié engloutie sous des tonnes de sable. Ils parlent et se taisent. Et puis un jour, entre Jeanne et Bruno, la relation évolue. Et les mystères s’épaississent.

Une histoire de sable est un roman qui prend son lecteur par la main et l’emmène dans une zone inconnue, où il ne pensait pas atterrir en ouvrant la première page. Un joli portrait d’ado, écartelée entre des sentiments contradictoires, ultra-réactive. Un hymne à la « morte-saison » qui offre tous les possibles à l’imagination et une ambiance incomparable. Une nostalgie des années rubik’s cube et des posters délavés d’E.T. Et une invitation à se laisser surprendre.

 

cornichon jimCornichon Jim, Benjamin Desmares (Rouergue)

Cornichon Jim a vraiment la patate. Cornichon Jim a parfois des émotions fortes et contrastées. Cornichon Jim surnage dans une enquête à tiroirs, alors que ce qu’il aimerait peut-être bien, au fond de son coeur de détective de 10 ans, c’est passer du temps avec Clémence, mais ça, il faut pas le dire. Cornichon Jim farfouille dans les affaires de la directrice de son école, les vieilleries de son grand-père qui perd un peu la boule, déchiffre les attitudes du bibliothécaire barbu, apprend à apprivoiser un policier chauve mais sympa, échappe à sa mère qui a plusieurs casseroles sur le feu. Bref, la vie de Victor Fauchoins -alias Cornichon Jim- c’est pas du tout cuit.

Car voilà, tout le monde n’a pas une vie toute tracée d’avance. Et surtout pas Victor. Le jour où le prétendu fin limier, joueur de billes renommé à ses heures, se voit obligé d’accepter un client mystérieux, c’est la loi des séries qui commence, la boîte de Pandore qui s’emballe. Le détective (un peu) malgré lui n’a plus qu’à accepter son destin. Il lui faudra pour cela défier les coups du sort et autres tentatives de kidnapping. Cornichon Jim aurait-il fourré son nez dans des affaires qui dérangent ?

En voilà un roman plein de fraîcheur ! Cornichon Jim a beau être publié par les éditions du Rouergue en collection jeunesse, il fera du bien aussi à tous les adultes qui peinent à retrouver des sensations et des sentiments d’enfance.

A lire à partir de 10 ans, et sans aucune limite d’âge !

Lire… avant de rentrer sur scène

intermittente jacques quintonIntermittente, Jacques Quinton. Edilivre.

La passion de Céline, c’est le théâtre. C’est même devenu son métier. Enfin, quand elle travaille, parce qu’être intermittente du spectacle, c’est connaître souvent l’expectative, se montrer prêt à remplacer un autre comédien au pied levé, à parcourir la France du jour au lendemain pour les besoins d’une tournée. Et puis il faut boucler les fins de mois.

Au hasard d’une rencontre, Céline va pénétrer dans un univers très éloigné du sien. Pour ses talents de comédienne, elle va devenir espionne dans une entreprise. Se faisant passer pour une employée lambda, elle devra sympathiser avec les uns et les autres et partir à la pêche aux informations. Au risque de compromissions difficiles, mais rémunératrices, Céline va jouer le rôle qu’on attend d’elle. La comédienne devient spectatrice d’un monde du travail sans pitié, n’échappant pas elle même à une certaine dose de cynisme.

Vernon Subutex, Virginie Despentes. Le livre de poche

Vernon appartient au monde d’avant. Celui des disquaires et de la photo argentique. Un monde où les gens s’adossaient à son comptoir et passaient des heures à choisir la musique qu’ils allaient écouter, en manipulant les disques comme des objets précieux. Evidemment, Vernon n’a plus de boutique, pas plus que de clients. D’ailleurs il ne va pas tarder non plus à ne pas avoir d’appartement. Lui restera son compte Facebook qu’il ira consulter en traînant dans les Apple Store. Pour garder le contact avec ses amis ou anciennes connaissances, susceptibles de lui déplier un bout de canapé si le contact se noue. La mort d’Alex, star connue du rock, avec qui il jouait avant, va précipiter les événements. On lui court après. Les anciens amis communs se remémorent le beau gosse, le chanteur doué et séduisant, adulé ou détesté, toxico jusqu’à la moëlle, mort, comme tout rocker qui se respecte, dans la baignoire d’un hôtel.

Dans un monde en perpétuel mouvement, Vernon, lui, n’a plus rien à part le bon vieux rock, stocké sur son ipod. Comme une dernière passerelle entre le monde d’avant et celui d’aujourd’hui.

 

 

 

Profitez de l’été pour lire… Retrouvez beaucoup d’autres idées lectures sur le blog  : http://fais-moilespoches.hautetfort.com/